DEPART d'HENRI

   Vous êtes déjà nombreux à avoir pu côtoyer et apprécier notre sympathique Henri, l’un des nouveaux adhérents 2007… Mais vous êtes peut-être peu nombreux à connaître les circonstances qui lui ont fait connaître notre association…

   En fait, c’est tout simple… Henri consultait il y a quelques mois son podologue rémois (non, non, pas de pub !)… Et il se trouve que ce podologue est aussi celui qui en 2006, a remis en état mes petits petons, en vue de mon départ vers Compostelle… Et voici que ce formidable soignant me téléphone pour savoir si j’accepte de recevoir l’un de ses clients qui projette de faire « le grand chemin » et qui cherche quelques renseignements et conseils…
   Vous savez que tous les retraités sont surbookés. Mais recevoir un futur pèlerin de Compostelle, c'est sacré !... Un rendez-vous est donc très vite fixé…

   La suite vous l’imaginez !… J’ai face à moi, un jeune homme de 65 ans, dynamique, plein d’entrain et de curiosité… Nous sympathisons très vite et échangeons nos propres expériences de randonnées et de pèlerinages… Et puis, se profile quelques semaines plus tard, notre week-end à Baye, où les « anciens pèlerins » vont pouvoir partager leurs expériences, avec les « candidats au départ » : j’en parle donc à Henri. Et tout s’enchaîne très vite : Henri adhère à l’association et je le retrouve lors de ce fameux week-end des 10 et 11 mars… 

   Vous en savez ensuite autant que moi… Vous avez pu rencontrer Henri à toutes nos randonnées. Il est très souvent en tête, car c'est un « crapahuteur » : il avale le chemin, et les marches d’entraînement de 35km ne lui font pas peur.

   Aujourd’hui 23 avril, c’est le grand jour… Henri prenait le train ce matin pour Le Puy-en-Velais. Dès demain il commence « son chemin » avec pour premier but : Roncevaux… Cà fait 18 mois qu'il attend cet instant... Nous pourrons le suivre sur ce blog, puisqu’il a promis de nous envoyer ici et là quelques « brèves ».

   Des membres de RP51, à défaut de pouvoir partir avec lui, sont venu dire « au revoir » à notre ami... C’est ainsi que nous avons fait connaissance avec une partie de sa famille. Son petit fils était là, se demandant un peu ce qui se passait. Il s’appelle Hugo, et avait toute la panoplie pour jouer à « un indien dans la ville »…   
Il m’a rappelé mon petit-fils (un autre Hugo), qui l’an dernier lorsque j’expliquai que je partais « tout à l’ouest de l’Espagne », me répondait : « A l’ouest ?... Alors là, Papy, fait bien attention aux cow-boys et aux indiens ! » 
  

   Non !... Henri ne devrait pas rencontrer de cow-boys et d’indiens. Pourtant il devrait suivre un conseil que lui a donné Claude : celui de « soulager très rapidement son dos ». car il quitte Reims avec un sac de 15 kilos... Il faut en effet vous dire, que dans sa grande générosité, Henri n’a pu s’empêcher de partir avec quelques cadeaux pour les premières personnes qui l’hébergeront… Mais chut! ne le répètez pas, il s'agit de quelques bonnes bouteilles de champagne… Ah, on sait vivre chez les « Menu » !... Et c’est pas à 65 ans qu’on va se refaire !...

Très bon chemin Henri
Francis C

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